Cure thermale à Salies-de-Béarn : Un coup de fouet pour la fertilité féminine
Aujourd'hui, près d'un couple sur dix est amené à consulter pour des problèmes de fécondité (entre 10 et 16% des couples). Seuls 3 à 4% d'entre eux seront considérés comme stériles.
Désirer un enfant et ne pas tomber enceinte est une grande souffrance pour ces femmes et une terrible épreuve pour les couples qui se lancent dans la procréation médicalement assistée.
Un article paru dans le journal France Dimanche du 16 Février 2016 relate le parcours douloureux mais au dénouement heureux d'un couple qui n'arrivait pas à avoir d'enfant.
Leur histoire est un message d'espoir à délivrer à tous les couples qui se battent pour qu'ils ne désespèrent jamais et continuent toujours d'y croire !
Après deux longues années d'essai de conception naturelle infructueuses, Jessy, soutenue par son conjoint, tente une fécondation in vitro (FIV). Cette première tentative est un échec et sera suivie par deux autres, sans succès. La jeune femme est démoralisée et épuisée après les lourds protocoles.
Suivant les conseils de sa mère, elle part dans les Pyrénées-Atlantiques suivre une cure thermale de trois semaines à Salies-de-Béarn en mars 2014.
Les propriétés thérapeutiques des eaux chlorurées sodiques fortes (10 fois plus salée que l'eau de mer) font la réputation de la station dans le domaine notamment de la gynécologie. La composition exceptionnelle de ses eaux, riches en magnésium et calcium, aux vertus stimulantes, traitent particulièrement la stérilité féminine.
En mai 2014, après une énième ponction ovarienne, une quatrième FIV est tentée mais ce sera encore un échec. Effondrée, Jessy envisage de plus en plus l'adoption, bien que la procédure soit longue et onéreuse.
Sur le point de renoncer à avoir un enfant par les voies naturelles, le 18 octobre 2014, un dernier transfert d'embryons congelés est réalisé, celui-ci va prendre et Madame est enceinte. Après une grossesse sans soucis, le petit Quentin voit le jour le 16 juillet 2015 pour le plus grand bonheur de ses parents.
La cure thermale, remboursée par la Sécurité Sociale, doit être envisagée comme une alternative naturelle et efficace à l'infertilité et bénéfique en attente d'une fécondation in vitro.
Sur les sept autres femmes en cure à Salies-de-Béarn au même moment que Jessy, quatre ont goûté aux joies de la maternité.